Poubelle la vie

Notre administration municipale ferait-elle appel aux jobs d'été? En tout cas, depuis le début du mois, nous avons droit, dès potron-minet, à un déploiement impressionnant de balais et de jets d'eau (pas forcément dans cet ordre, soit dit en passant) qui laisse pantois.

Ajoutons que notre point test, à l'angle des rues Mérindol et Nostre-Seigne (est-il encore nécessaire de le rappeler?) fait l'objet d'une tentative d'annexion par les motards du quartier. Un petit parking tranquille..

Mais ce serait sous-estimer nos Rats Noirs que d ecroire qu'ils vont baisser les bras: on ne vas pas se faire piquer comme ça une décharge difficilement acquise au cours des années. Alors, on occupe le terrain, même si les effectifs disponibles ont diminué, vacances obligent!

ici à droite réaction dès le 1^er août!

Et ci dessous, le 8.

Précision: le tuyau d'arrosage n'est pas un dépôt sauvage, c'est juste l'extrêmité de l'outil mentionné plus haut, provisoirement abandonné... je suppose qu'on a arrosé autour du carton, pour le laisser dans un état manipulable par la prochaine équipe...

Et ce matin, jeudi 11, j'ai loupé un Rat Noir, le temps d'aller chercher ma petite ficelle pour le petit déjeuner:

A gauche: 8h35                                                      A droite: 8h50

On commence avec le bal de Cendrillon, on finit avec ceilidh dancing écossais. Aix en provence, terre d'accueil!

Et terre de tradition: on ne va pas lacher les bonnes habitudes...

Dans le même temps, deux images insolites comme je les aime, à deux pas de là: 

A gauche, rue Lieutaud.

Ci dessous place des Fontêtes:

Soyons aussi ouverts aux autres quartiers; tenez rue Aude, ils tiennent ferme aussi. Et la pompe à eau traditionnelle s'accroche à son rôle de point d'ancrage des dépôts sauvages:

Par devant, le 1^er août.                                       Par derrière, le 9....

Il en reste encore, des étagères à balancer?

Il suffisait que, dans notre dernière chronique, nous faisions allusion à l'exposition de la collection Planque au musée Granet (qui rappelons le, vaut le détour, même si l'audio guide n'est pas très réussi) pour que Caroline, toujours à a pointe de l'actualité, renchérisse dans le domaine artistique:

"la collection Planque hors les murs : angle rue Pavillon roi René Carnot "  (Caroline s'entraine pour un job de GPS chez Samsung Motors) 

Tout celà n'est pas hors sujet: Planque, qui était acheteur pour une très grande galerie à Bâle,a vait un oeil très sûr et détectait des oeuvres de valeur  dans les endroit le splus divers Il a acheté son Van Gogh à un gars qui l'avait accroché dans...ses toilettes. Est ce de là que vient l'expression goût de chiottes? Et il rachetait à "bon prix" les "invendus" de sa galerie. 

Quis sait, nous avons peut-être ici loupé l'affaire du siècle, en découvrant l'oeuvre d'un post impresionniste qui aurait définitivemet permi à caroline de s'installer à l'ile Moustique...

On aurait peut-être aussi du fouiller à côté..

mais reconnaissons qu'il fallait en avoir envie...

délaissons un peu les arts d'agrément pour aller vers le design...

"angle rue Mignet rue Constantin : ou comment recycler le mobilier urbain afin de creer un peu de convivialité pendant les travaux ....

(et quand on sait que "Maryse" habite là ... sont y pas gentils ? )"

Et passons au 8eme art, ou au 10eme, je ne sais pas trop, avec cette carte postale qu'Hubert nous envoie de Pézenas (toujours grand voyageur, l'ami Hubert...)

Une télé qui marche à l'électricité verte?

Quand on n'a pas ce que l'on aime

Il faut aimer ce que l'on a

Bussy-Rabutin

Hier vendredi 29, en milieu d'après-midi, nous sommes allés au Musée Granet, voire la collection Planque. (Allez y, c'est assez incroyable. Un gars qui avait au dessus de son lit un Braque et 9 Picasso ne peut pas être foncièrement mauvais. Bon des Picasso petit format, d'accord, mais 9! faut dire que se s4 grand format, il les avait mis dans le salon.)

Quand nous sommes partis, le chemin du retour ressemblait une visite organisé .

A tout seigneur, tout honneur: on passe Rue Fernand Dol, square Fabrice Lucchini. Souvenir, souvenir...

Un petit peu plus loin, un autre lieu recommandé par le guide caca-d'oie, la place Ganay...

Et puis nos pas nous emmènent jusqu'à la Cour d'Appel, l'ancienne prison. Visiblement l'administration judiciaire n'a pas les moyens ou la place pour avoir une poubelle...

En redescendant le Forum des Cardeurs (enfin, en se faufilant entre les terrasses; souvenez vous elles ne devaient pas dépasser le tiers de la largeur de la plateforme; mais comme disait césar à Marius "E, grand couillon, ça dépend de l agrandeur des tiers!". mais ce n'est pas le sujet aujourd'hui), en descendant le Forum, disais-je avant d'être interrompu, nous voici au coin de la rue du Cancel.

Et juste en arrivant chez nous, nous passons devant notre point test, rue Nostre Seigne.

Vous commencez à mz connaitre, j'avais la bile franchement échauffée. Et je lance à ma compagnie un truc du genre: "je vais faire una article vengeur". 

Et là, heureusement, ma femme, avec ce bon sens qui fait elle mon Jiminy Cricket en jupon, me dit d'un ton de reproche: "Mais enfin, il est 19h, c'est normal!"

Oula! j'ai failli gaffer! Vous vous rendez compte? J'allais assimiler à des Rats Noirs de braves et honnêtes citoyens qui respectent au pied de la lettre les recommendations administratives... Comme quoi la colère est mauvaise conseillère (municipale)

Toutes mes plates excuses. C'est parfait; c'est exactement ça qu'il faut faire.

C'est tout à fait l'imge que nous souhaitons tous donner de notre belle ville à tous ces étrangers de passage...

Une suggestion: faudrait peut-être instaurer un couvre-feu pour les touristes à 19h. On éviterait les mauvaises interprêtations.

I go to the market

Mon p'tit panier sous mon bras

Gilles Vignault

C'est comme qui dirait une tradition: le dimanche matin, je vais faire un petit tour au marché. Il manque toujours une bricole pour le déjeuner, et le marchand de journaux su quartier est fermé, donc je vais au kioske place de l'Hôtel de Ville.

Me voilà donc part sur les coups de 11h. Immédiatement, je suis agressé par mon coin favori (Mérindol- Nostre Seigne, à force, vous connaissez). Vous ne voyez pa sien au fond? Bougez pas, je m'approche:

Sans aucun doute, la rivalité avec la rue de la Treille a réveillé l'ardeur des Rats Noirs locaux... Du coup, après quelques semaines de calme relatif, l'activité a repris.

D'ailleurs, elle en est où, la rue de la Treille, ce matin? hier, c'était relâche (shabbat?). Cureiux, je fais un petit crochet, pour vérifier... Ce n'était bien qu'une pause, aujourd'hui, c'est reparti.

A droite, on trouve des tuiles romaines; c'est bien une rénovation du sol au plafond. Qu'est ce qui nous attend? A suivre..

Bon, c'est pas tout ça, je prens la rue des Cordeliers

je ne résiste pas à l'explosion de couleurs au pied de la corbeille. mais qu'est ce que cest que ce piquet planté dedans? C'est bien haut! Piqué au vif, je fais le tour. Elle est bien bonne!

Rappelons - pour nos lecteurs lointains - que depuis quelques semaines, la rue est devenue piétonne (enfin, presque) et que son accès est controlé par un bitognot séléctif ce panneau était placé 30m avant afin d'éviter aux étourdis de s'emmancher dedans.

Faut-il voir là un excès de zèle de la police de la route? depuis l'annonce de la suppression des panneaux avertissant de la présence des radars, quelques pandores en quête de promotion ont-ils étendu la règle à tout panneau préventif? En tout cas, dans ce sens, il ne sert à rien...

Le reste de la montée est beaucoup plus banal, ce petit reportage relève plus du classique "tous les jours, tous ls jours..." auquel je vous ai habitué depuis bientôt 2 ans.

A droite un coup d'oeil à la rue du Félibre Gault:

Routinier au possible tout ça, mais peut être une belle récup en vue, car le sommier à lattes m'a tout l'air presque neuf..

Et sur le chemin du retour, encore de la routine: rue Lieutaud, aujourd'hui, c'est presque propre... mais c'est vrai qu'aujourd'hui, le poubelles ont mis leurs habits du dimanche... Et bein au chaud, parce qu'il va falloir attendre lundi, et qu'il fait du mistral...

Et bien cachés dans un encoignure, au bas du Forum des Cardeurs

Rien que de très banal de très quotidien, de très ordinaire, de très normal....

C'est comme ça, pourquoi voulez vous que ça change?

Mais si je puis me permettre, en me souvenant de mes lointains stages de management, il est vrai qu'il est toujours plus facile de dire "il faut que ça change" plutôt que de dire "il faut que je change"

La Fleur est le regard riant de la ruine

Pierre-Jean JOUVE

La Vierge de Paris

La chronique d'aujourd'hui est confiée à notre chère Caroline, dont la réputation n'est plus à faire. Elle nous emmène sur ses chemins habituels, toujours aussi.... euh... riches en surprises.

"rue Fréderic Mistral : on fait les courses, on part en vacances et quand on revient .... un sac entier de nourriture jeté en vrac "

"Square Fabrice Lucchini (NDLR: rappel, angle des rues d'Italie et Fernand Dol), tout va toujours tres bien, rien ne change "

Mais quand même un peu d'espoir dans toute cette grisaille...

"Hop hop hop, la résistance continue , il s'agit de la petite rue qui fait l'angle avec la rue Mignet,( sacrément poubelisée en raison des travaux ) et le collège Sainte Catherine de Sienne : voici l'angle de la rue....

.... et un peu plus loin, le panneau "no pasaran" 

Mais Caroline à plus d'un talent. L'un d'eux lui mérite sans discussion l'épithète de "main verte". Elle a le "chic" pour non seulement retrouver dans les poubelles des plantes à demi mortes, mais surtout pour leur redonner une vigueur digne d'un coureur du Tour de France après 3 étapes de montagne...

" Rue Pavillon: un p'tit aloé vera qui part chez Marie Gabrielle et Mathieu, les deux aixois fans de poub' "

Parce qu'en plus, elle partage! On peut passer commande au blog qui transmettra....

"Rue Bernard Pivot (c'est là qu'elle trouve ses bouquins): re hop hop hop ; l'an dernier une plante lachement abandonnée par le courrier d'aix apres la fermeture de leur bureau en aout et ressuscitée par mes soins 

et bingo, hier, un magnifique cache pot dix metres plus haut .... il lui manque les gros anneaux pour faire la vache qui rit mais .... la patience paye !!!"

Dernière image poignante: "abandonnée au pied du bar "le brigand" , je vais avoir du mal à la sauver ...."

Allez, courage, Caroline. Quand je faisais allusion au Tour de France tout à l'heure, j'étais sérieux; ne lésinez pas sur la pharmacopée. pas de souci, vos plante svertes, on ne leur fera pa sfaire pipi à l'arrivée.....

PS réservé aux esthètes: j'ai placé en exergue de cet article une citation du poète français Pierre-Jean Jouve. C'est un signe amical à un très vieil et très cher ami qui anime le site des amis de Pierre-Jean Jouve. Vous pouvez aller y jeter un coup d'oeil, ça n'engage à rien... Cliquez ici: link