Septembre, c'est traditionellement la période dite de la rentrée littéraire, pendant laquelle nos éditeurs bien-aimés nous abreuvent de nouveautés. des décisions, toujours des décisions... Et en plus, comment voulez vous que je vous parle de bouquins que je n'ai pas encore lus... mais je peux m'inspirer d'un autre évènement culturo-commercial de ce même mois, les foires au vins.
Souvenons nous, amis lecteurs, que l'objectif des foires aux vins de septembre était de vider les stocks d el'année précédente pout faire de la place dans les chais à la nouvelle vendange.
Evec l'esprit d'à propos qui me caractérise, je m'en vais donc vous faire la promotion de livres anciens, en espérant que ça vous donnera l'idée d'en acheter, pour faire de la place sur les étagères des libraires pour la rentrée. Le tout, bien sur, avec la complicité des Rats Noirs de mon quartier...
Je commencerais par une oeuvre régionaliste (mais de ma région natale, pas d'ici): les contes d'un buveur de bière de Charles Deulin.
C'est un recueil de contes médiévaux de Flandre; rien à voir avec la rue Lieutaud, vendredi 23, vers 10h.
Un peu plus loin, sur le même trottoir, La Montagne Magique, de Thomas Mann.
Superbe réflexion sur la vie et la mort, dans le cadre d'un séjour de l'auteur dans un sanatorium des Alpes Avec le bon air pur...
Un peu plus loin, rue des Tanneurs, cette fois La Ronde, d'Arthur Schnitzler.
Rappelons que derrière la badinerie douce-amère de cet enchainement de rencontres amoureuses, l'auteur raconte comment tous ces braves gens se passent allègrement la vérole les uns aux autres ... déjà un problème d'hygiène. mais c'était à Vienne, rien à voir..
Rue des Bernardines, La Fille qui révait d'un bidon d'essence et d'une allumette, de Stieg Larson.
Rappelons que c'est le tome 2 de Millenium.... et que c'est vachement bien.
A mon coin favori, à l'entrée de le rue Nostre Seigne, un romancier à la mode, Michel Houellebecq: Extension du domaine de la lutte.
Bon d'accord, celle là est tirée par les cheveux; mais depuis 2 ans que je photographie pour ce blog, il n'y a eu des dépôts que du coté gauche, et v'lan, en voilà du côté droit aussi. (La bagnole au milieu, c'est comme d'hab...)
Et pour finir ce samedi à 11h, sur le mur de l'Hôtel de Ville, rue des Cordeliers: Alcools de Guillaume Appolinaire.
je n'ose imaginer qu'il y ait un lien entre le panneau indiquant que l'emplacement est réservé aux véhicules officiels et la présence d'un bouteille et d'un verre au dit endroit...