Bon, faut que je m'y remette, sinon, vous allez mz traiter de proxénète, vu que j'envoie plein de mes correspondants sur le trottoir en restant bien au chaud...
Donc, je démarre en petite foulée, lundi 21, vers 10h45, rue de la Treille... c'est le bon endroit pour reprendre le rythme:ce n'est pas loin, pas de changement de nourriture ni de changement d'air, pas de désorientation. Et la sureté d'avoir toujours un paysage familier.
Du coup, j'ai repris confiance en moi, et mardi 22, à 10h15, je me susi hasardé rue Bédarrides. Et là, je suis passé à l'entrée de la place Ramus.
Souvenir des petits tas chers à l'ami Hubert? Ou bien est ce le sentiment que les petits sacs étaient une amorce pour le gardon frétillant que je suis resté? toujours est-il que je me suis engouffré.
Citons encore Georges Brassens: "Et j'ai vu ma peine bien récompensée..."
Faur reconnaitre qu'elle belle, cette vue. les Rtas Noirs ont tellement l'habitude de dépser leurs sacs poubelles au pied des corbeilles qu'ils ont été abusés par le dessin sur le mur? C'est ça u'on appelle un trompe l'oeil, si je ne m'abuse..
Du coup, j'ai senti que j'étais dans un jour faste et j'ai continué ma route...
Rue Bruyes, autre exemple édifiant du malentendu qui concerne de l'usage du mobilier urbain: que voulez vous, les gens utilisent tellement le mobile qu'ils ont oublié ce qu'est une cabine publique. Méfions nous! je pense qu'il faudrait mettre un panneau expliquant l'usage de ces différents édicules; madame le Maire fait savoir qu'on va installer des sanisettes en ville. D'ici à ce que les rats Noirs fassent leurs besoins dans les cabines téléphoniques; confusion d'autant plus prévisible que dans les deux, il y a un monnayeur.
Mon chemin m'amène ensuite rue des Marseillais:
Spectacle traditionnel s'il en est. Accessoirement, cette image illustre bien l'écart important qui existe en cet endrot entre l'offre et la demande....
Du coup, rue d'Entrecasteaux...
Sobriété surprenante (pour une fois..). Attention les gars, vous allez perdre des voix dans les sondages, et les touristes ne feront plus le détour pour vous voir.
Allez, finissons notre tour et rentrons à la maison, mais pas sans nous arrêter à notre point test, à l'angle des rues Nostre-Seigne et Mérindol.
Pendant un moment, nous avons cru que ce petit coin devenait propre - enfin, propre, faut pas rêver non plus - mais depuis une quinzaine de jours, on a vraiment le sentiment qu'il un a comme-qui-dirait un réveil du vieux volcan...
Tout les grands routards, Kerouac en tête, vous le diront: ça fait du bien de poser son sac, mais au bout d'un temps très court, on ne peut résister à l'envie de le reprendre... por les Rats Noirs, c'est exactement le contraire!