Hier samedi, nous sommes allés nous balader toute la journée loin d'Aix, et je pensais bien ne pas me préoccuper de nos poubelles ce jour là, mais, en rentrant vers 18h30, je n'ai pas pu résister à cette image, à notre check-point habituel.
Une pensée émue pour le loft vurtuel que Caroline, Hubert et moi sommes en train de nous constituer à travers nos pérégrinations. Après tout, un tapis, ça meuble l'espace.
Et puis, ce matin, comme c'est dimanche, je suis aller chercher quelques viennoiseries sur les coups de 9h00.
La situation ne s'était pas améliorée, au contraire, mais si, de loin, j'avais d'abord cru à un rangement:
Il y a du rab, et ça vaut le coup de regarder de plus près, et sous deux angles différents.
D'abord, vu de la gauche; finalement, c'est plutôt sympa d'avoir replié le tapis au dessus; ça économisera un nettoyage; surtout qu'un nettoyage de tapis, ce n'est pas donné.
Ensuite, vu de la droite:
Là, il faut bien reconnaître une chose: j'habite un quartier beaucoup moins chic que Caroline: le jeans n'est ni un Armani, ni un Dolce & Gabbana. Et le T-shirt non plus. C'est pas avec ça que j'irai frimer à Saint-Tropez. En plus, c'est pas ma taille!
Rappelons aussi que, à notre merveilleux coin de rue, il n'y a pas 2, mais 4 sacs de pavés. Donc, faut pas gâcher, il y en a aussi dans le 3eme:
Là rien de vraiment récupérable. On ne peut pas gagner à tous les coups.
Mes croissants sous le bras, je suis revenu par la rue des Muletiers.
Et je dois dire que cette rue est toujours un peu "chargée", mais aujourd'hui, c'est vraiment le pompon: accrochez vous!
Sur le trottoir de droite.
Hubert voulait du champagne l'autre jour.
Y en a eu, y en a plus! les bouteilles sont vides.
Et le pack de jus de pomme aussi.
Presque en face, sous une voute (à l'architecture pourtant jolie)
Ensuite, nous arrivons devant la salle de réunion dont nous vous entretenons régulièrement.
D'habitude, c'est sale. Seulement.
Aujourd'hui, c'est dégoûtant!
Et nous finissons au bout de la rue, à l'angle de la place des Fontêtes.
Tout à fait dans le même esprit que la scène précédente:
C'est quoi, exactement, le problème dans ce quartier? Est-ce que la tournure que prend la réfection de la place gène certains riverains? Vous vous rendez compte? Ca risque d'être harmonieux, chaleureux, oserais-je dire "joli"? Quel scandale!
Dans un premier temps, faute de pouvoir empêcher ce genre de chose, ne pourrait-on envisager une distribution d'urgence de sacs poubelles avec peut-être un stage d'utilisation des dites protections plastiques. Pour celles là, il n'y a pas besoin de banane....