Ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers, affirme la sagesse populaire: c'est bien vrai, ma bonne dame. Je ne fais ici aucune allusion macabre; je me réfère seulement à l'année universitaire qui se termine actuellement.
Or donc, les meilleurs, ce sont ceux qui ont réussi leurs examens de fin d'année du premier coup, et que leurs parents viennent donc arracher aux tentations lubriques de la ville corrompue pour les ramener chez eux, dans la saine ambiance familiale. Alors, on bloque (pas plus de 2 heures) ce samedi matin la rue Lieutaud...
Embarquement général. mais bien sur, on laisse en arrière tout ce qui pourrait rappeler à la chère tête blonde le stupre de l'année passée loin du cocon familial; en plus, ça pourrait lui donner des regrets... Et en plus, tout ne rentrerait pas dans le monospace familial. Alors on se limite aux choses indispensables
Confirmation ce dimanche matin, même si la télé a été récupérée par un chineur pas trop regardant (il aurait surement préféré un écran plat, mais un budget étudiant est limité), on retrouve les lampions qui égayæient les nuits studieuses dans l'année écoulée... Enfin, il y en a une qui a du se dire, à l'arrière de la bagnole du papa, que partir c'était mourir un peu. Allez, courage ma belle, c'est la petite mort.
mais pour revenir sur le titre de cette chronique, c'est bien pour ceux qui restent que c'est le plus dur:
ceux qui doivent passer les sessions de rattrapag et qui voient leurs petis camarades partir en vacances (et en plus, le soleil est -enfin- revenu)..
Et puis les habitants du quartier, qui évitent comme ils peuvent les restes étalés sur les trottoirs, et qui se disent qu'après les oraux, ils auront droit à une deuxième couche... En attendant la rentrée prochaine