Nous sommes une fois de plus redevables de ce reportage saisissant à notre ami Hubert, qui vit vraiment dans un quartier exaltant. (Rue du Maréchal Joffre, rue de l'Opéra, place Miollis.)
Si nous démarrons en douceur rue du Maréchal Joffre avec cette petite table informatique, vous comprendrez rapidement pourquoi Hubert a placé cette série sous le thème des arts ménagers, que je me suis permis d'illustre par l'allusion à "la Complainte du Progrès" du regretté Boris Vian...
Commençons par pointer du doigt l'étourderie de certains Rats Noirs:
Voilà une poubelle neuve qui se retrouve jetée comme une simple ordure square Fabrice Lucchini (rappel: angle Rues d'Italie et Fernand Dol). C'est bête non? Visiblement, son propriétaire ne comprend pas bien à quoi ça sert...
Saluons aussi, rue Manuel, cette astucieuse tentative de transformer une cabine téléphonique en cabine de douche. Même si la popularité du téléphone mobile a rendu presque caduque l'usage des téléphones publics, on a ici une jolie illustration de de la façon dont, ici, l'espace public se transforme en espace privé...
Vont-ils mettre un rideau?
Maintenant, passons au mobilier des pièces à vivre. Ci contre, rue Saint Joseph, une table Ikea (publicité gratuite, encore!)
Ci dessous, un canapé (3 places, siouplait!) rue du Maréchal Joffre.
Eloignons nous un peu du vieux centre; ces photos ont été prises pendant le week-end de Toussaint; Nous voici donc route des Alpes,
Ensuite, route du Tholonet, toujours un canapé, mais cette fois, pleine peau. Mazette!
Ce qui est bien avec ce genre d'exposition, c'est qu'on a le choix et qu'on peut choisir en tout connaissance de cause.
Nous passons maintenant à la cuisine, avec une séquence intéressante rue du maréchal Joffre (maréchal, nous revoilà!)
Première image: dimanche 31.
Deuxième image, lundi 1er. En couture, on appelle ça déstructurer.
Comme-qui-dirait un kit à l'envers... peut-être une idée à donner (ou à vendre!!!!) à notre firme suédoise favorite. Pourquoi ne pas créer une filiale spécialisée dans l'anti-kit; on pourrait la baptiser AEKI.
Toujours au rayon cuisine, nous passons rue Fernand Dol.
Amateurs de pizza au feu de bois, vous noterez qu'on vous fournit les bûches... petits veinards!
Toujours rue Fernand Dol, moins nourrissant, mais bien utile, un lampadaire..
Nous voudrions conclure cet article avec une anecdote assez amusante, même si elle touche à un aspect privé, voire intime, de la vie d'une Aixoise anonyme.
Nous avons beaucoup hésité à publier ces informations, par déontologie, mais finalement, nous nous devons à nos lecteurs. Et puis il faut bien entretenir notre image people..
Or donc, nous sommes devant le domicile d'une charmante jeune femme, brillante par le goût et par l'esprit, que nous appellerons Gudule (NDLR: le prénom a été changé).
Il est connu de toute la ville (et même ailleurs) que Gudule attache un soin constant et pointilleux à l'équipement de son coquet appartement, et qu'elle saisit toutes les opportunités pour en augmenter le confort et l'agrément.
Dimanche 31 au matin, un amoureux discret a déposé, juste en face de la demeure de Gudule, un objet dont il savait (comment? restons discrets..) qu'elle avait grand besoin. Il escomptait que sa belle accepterait le délicat cadeau. Mais hélas, le lundi 1er, rien n'a changé. Immédiatement, notre amoureux décide d'augmenter la taille du cadeau.
Hubert, qui suit cette affaire (jaloux?), prétend qu'il y a une balayette et un rouleau de papier. mais on voit mal d'ici...
Toujours est il que, malgré ce progrès notable, la Belle reste insensible et semble toujours dédaigner le présent.
Mais il en faut plus pour décourager notre amoureux transi (fait pas chaud, le soir, en ce moment)
Il n'hésite donc pas à surenchérir; Gudule veut plus , beaucoup plus? Elle l'aura!
Et mardi 2, elle l'a!
Ce n'est pas de l'amour, c'est de la rage...
Bon, ben, Gudule, on ne veut pas vous forcer, mais, enfin, faudrait faire un geste. Ca ne va pas tarder à devenir difficile pour le voisinage.......