Permettez que j'abuse un peu des contributions de mes complices habituels; moi, ça me repose; et vous, ça vous change de mon coin de rue traditionnel.
D'autant que ces derniers jours, il y a eu comme du chambardement dans nos rues.
Galanterie oblige, commençons par notre amie Phineschein. Vous cpnnaissez aussi son terrain de chasse favori, la rue Duperrier, dans le quartier Vendôme. Nous en parlions encore il y a deux ou trois jours. Cette fois, ce petit reportage date du 1 mai; deux explications possibles:
Quelques retraités ont voulu assister confortablement au défilé des syndicats; comme ils ont une retraite confortable, ils n'ont pas sorti les chaises sur le trottoir, suivant la vieille tradition méditerranéenne: ils ont carrément sorti les canapés (ce sont peut-être des retraités suédois..)
Ou alors des gauchistes irréductibles ont voulu montrer à tous qu'ils entendaient bien profiter au maximum du jour férié symbolique. Quoi que, cette année, le symbole était protéiforme...
Je penche plutôt pour la seconde hypothèse, celle des anarcho-syndicalistes, car le lendemain, 2 mai, à quelques pas de là - en fait, dans la rue, de l'autre côté des fameux boxes à containers évoqués l'autre jour, nous trouvons un curieux ensemble: un ministre de l'intérieur un peu chatouilleux pourrait y déceler l'embryon d'une barricade.
Ne rigolez pas, il y a des épiciers babas cools et végétariens qui se sont retrouvés en tole pour moins que ça, parce qu'ilq avaient une clé à molette qui aurait pu faire dérailler le TGV...
Revenons à une perspective plus pacifique en cédant le gouvernail à Hubert, qui, quelques jours auparavant, s'et livré à une enquête sur l'artisant du batiment en ville... En fait, tourt ce reportage a été fait le jour du premier tour des éléctions présidentielles, soit le dimanche 22 avril. Ci contre, rue St Joseph: "la journée du bois" commente Hubert à 10h20.
Pas seulement, c'est aussi celle de parpaing:
Comme en témoigne, à 16h45, la rue du maréchal Joffre. En plus, c'est du neuf!
Jamais servi, prêt à l'usage.
En tout cas, voilà un bel exemple du "bricoler plus pour jeter plus"
Nous finissons notre séquence avec les aventures assez extraordinaires, pour ne pas direextravagante d'un petit meuble noir identifié par Hubert vers 16h50 et s'ingénie à jouer à cache cache avec nos nerfs et avec la Brigade verte..
Premier épisode: dans la rue Pavillon vers 16h50. Quelques pièces profitent de l'appui involontaire de matériels de travaux publics. bel exemple de partenariat public privé... mais ce n'est pas tout..
Quelques minutes plus tard, on repère dans le bas de la rue du maréchal Joffre un autre élément du corps du délit.
Mais cette quête se termine par une image dramatique, en haut de cette même rue:
Franchement, qui peut avoir le coeur assez cruel pour empaler de la sorte un pauvre fond de caisse. ce monde est vraiment sans pitié!